[...] et déjà tout ce que nous avons bâti à Phnom Penh a pris un air de vieillesse, sous la brûlure du soleil ; les belles rues droites que nous y avons tracées, et où personne ne passe, sont verdies par les herbes ; on croirait l'une de ces colonies anciennes, dont le charme est fait de désuétude et de silence...
Pierre Loti, Angkor
Éditions Magellan, 1912