Tous ces grands arbres, immergés jusqu’à la naissance des branches, simulent dans l’obscurité nos chênes et nos hêtres ; on dirait un pays inondé de nos climats, s’il n’y avait cette chaleur lourde, ces excès de senteurs, ces excès de bruissements partout, cette pléthore de sève et de vie. Le ciel s’est de nouveau rempli de nuées d’orage et l’air redevient accablant.
Pierre Loti, Angkor
Éditions Magellan, 1912